Dossier
IA, La recherche propulsée par les algorithmes
Dossier coordonné par Yaroslav PigenetDepuis les années 80, l’ordinateur s’impose dans la vérification de théorèmes grâce aux assistants de preuve. Ces programmes informatiques sont capable de vérifier la validité d’une démonstration quand celle-ci est formalisée, c’est-à-dire traduite en langage de programmation.
« Grâce à l’IA, on arrive désormais à analyser des informations ou des images scientifiques plus nombreuses, mais aussi de façon plus vite et plus fiable, s’enthousiasme Marc-Emmanuel Dumas, directeur de recherche CNRS à l’Institut Pasteur de Lille. Ce faisant, on peut répondre à des questions plus pointues et ainsi révéler toute une série de propriétés jusque-là cachées. Et au final, obtenir des réponses complètement fascinantes. De quoi espérer identifier de nouveaux biomarqueurs, des sous-types au sein d’une même maladie et de nouvelles cibles thérapeutiques. Et ainsi, mieux prédire l’apparition des maladies, mieux les traiter et accélérer le développement de la médecine de précision – ou ‘personnalisée’ -, qui vise à adapter les traitements à la biologie et à la génétique de chaque patient ».
Nombre d’artistes recourant à l’IA s’éloignent des outils accessibles au public et de leur style stéréotypé et normatif. Ils créent leurs modèles pour réintroduire de la singularité et de l’effort dans le système.
« L’IA détecte des évènements qui, jusqu’à présent, étaient passés inaperçus au sein du bruit. Grâce à elle nous sommes capables d’établir un catalogue plus exhaustif des épisodes sismiques qui ont affecté une région » précise Romain Jolivet, enseignant-chercheur au laboratoire de géologie de l’ENS

























