Exposome : l’exposition d’une vie
Par Léa Galanopoulo
Polluants atmosphériques, tabac, perturbateurs endocriniens, radiations, alimentation ou inégalités sociales… 70 % des maladies non transmissibles chez l’humain trouveraient une origine dans l’environnement. Après des décennies à explorer les ressorts génétiques des pathologies humaines, le concept d’exposome se présente désormais comme un pendant au ≪ tout génétique ≫ pour identifier l’ensemble des facteurs environnementaux. Avec un objectif : tracer toutes les expositions chez l’être humain – de l’embryon a la mort – mais aussi comprendre comment ces différentes substances interagissent mutuellement au cours de la vie, en y intégrant les comportements, l’environnement socio-économique ou encore l’état psychologique. Sans oublier qu’une exposition peut faire le lit d’une autre, des années plus tard.
En 2005, le Dr Christopher Wild, désormais directeur du Centre international de recherche sur le cancer, a posé les fondations de l’exposé. Dans un article publié dans la revue Cancer Epidemiology, biomarkers & prevention, l’épidémiologiste définissait alors l’exposome comme : « la totalité des expositions auxquelles un individu est soumis de la conception à la mort. C’est une représentation complexe et dynamique des expositions auxquelles une personne est sujette tout au long de sa vie, intégrant l’environnement chimique, microbiologique, physique, récréatif, médicamenteux, le style de vie, l’alimentation, ainsi que les infections ». Un « défi exceptionnel » à mener pour la science, proclamait alors Christopher Wild.
Le rôle de l’environnement social
Quinze ans plus tard, la définition de l’exposome a évolué afin de fédérer différents champs de la recherche, de la toxicologie a l’épidémiologie, en passant par l’écologie et les sciences sociales. En 2012, Christopher Wild affine d’ailleurs son concept qualité des eaux, des vents, étudier les divers états du sol et le genre de vie des habitant ». (…)
En 2005, le Dr Christopher Wild, désormais directeur du Centre international de recherche sur le cancer, a posé les fondations de l’exposé. Dans un article publié dans la revue Cancer Epidemiology, biomarkers & prevention, l’épidémiologiste définissait alors l’exposome comme : « la totalité des expositions auxquelles un individu est soumis de la conception à la mort. C’est une représentation complexe et dynamique des expositions auxquelles une personne est sujette tout au long de sa vie, intégrant l’environnement chimique, microbiologique, physique, récréatif, médicamenteux, le style de vie, l’alimentation, ainsi que les infections ». Un « défi exceptionnel » à mener pour la science, proclamait alors Christopher Wild.
Le rôle de l’environnement social
Quinze ans plus tard, la définition de l’exposome a évolué afin de fédérer différents champs de la recherche, de la toxicologie a l’épidémiologie, en passant par l’écologie et les sciences sociales. En 2012, Christopher Wild affine d’ailleurs son concept qualité des eaux, des vents, étudier les divers états du sol et le genre de vie des habitant ». (…)