Françoise Gaill, la voix de l’océan
Laure Cailloce
Si la France créait un jour le titre d’« ambassadeur de l’océan », comme il existe depuis 2017 un ≪ ambassadeur des pôles ≫, alors Francoise Gaill serait la recrue idéale. Cette pionnière de l’exploration des environnements marins profonds, soutien indéfectible de l’aventure Tara, met désormais toute son énergie dans la défense de l’océan sur la scène internationale avec la Plateforme Océan & Climat. Mi-ONG mi-think tank, l’organisation qu’elle a cofondée et dont elle est la vice-présidente science depuis 2014, a milité pour inscrire l’océan au menu des discussions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), dont il était curieusement absent, et fait le pont entre science et politique pour sauver un monde marin en sursis.
≪ L’océan, c’est le dernier environnement naturel sur Terre à ne pas être complètement anthropisé, il est encore temps de le sauver ≫, argumente avec conviction la scientifique passée des laboratoires de recherche aux conférences internationales. Elle sait de quoi elle parle : cette ancienne biologiste marine a passé quarante ans de sa vie sur mais aussi sous la surface des mers, pour mieux en comprendre le fonctionnement intime.
Rien ne prédestinait pourtant cette Parisienne de naissance, issue d’une famille d’intellectuels, à plonger tète la première dans la science.(…)
≪ L’océan, c’est le dernier environnement naturel sur Terre à ne pas être complètement anthropisé, il est encore temps de le sauver ≫, argumente avec conviction la scientifique passée des laboratoires de recherche aux conférences internationales. Elle sait de quoi elle parle : cette ancienne biologiste marine a passé quarante ans de sa vie sur mais aussi sous la surface des mers, pour mieux en comprendre le fonctionnement intime.
Rien ne prédestinait pourtant cette Parisienne de naissance, issue d’une famille d’intellectuels, à plonger tète la première dans la science.(…)